14/06/2013
La condensation sur les fenêtres intérieures est un problème récurrent quand arrive l'hiver. Il est possible de limiter la condensation facilement en prenant des mesures adéquates, mais il est nécessaire de comprendre la nature du phénomène pour régler le problème plus facilement.
L'air qui nous entoure et que nous respirons à chaque instant contient de l'eau, sous la forme de micro-particules en suspension. L'air dispose d'une capacité d'absorption de ces particules. C'est grâce à cela que nous ne ressentons pas cette humidité ambiante. Cette capacité d'absorption est toutefois liée par la température de l'air. En effet, un air chaud peut contenir plus d'eau qu'un air froid. Petite explication scientifique...
Quand il fait chaud, les molécules d'eau ont plus d'espace pour se déplacer. Quand la température chute, ces molécules s'agglomèrent, c'est la condensation : l'eau passe de l'état gazeux à l'état liquide. Cette liquéfaction se déroule toujours sur la surface la plus froide. Or, la fenêtre est la surface la plus froide d'une pièce. C'est pourquoi cette zone est principalement concernée par la condensation.
On observe surtout la condensation sur des surfaces froides. La première solution est donc d'améliorer leur isolation. Une mauvaise isolation du vitrage de votre fenêtre provoque un choc thermique. De ce choc résulte la formation de gouttelettes sur votre fenêtre.
Vous devez également vous assurer que votre pièce est correctement chauffée, en permettant au flux de chaleur d'atteindre votre fenêtre. Ce courant chaud permet de limiter le choc thermique au niveau de l'ouverture, et limite par conséquent la liquéfaction de la vapeur d'eau.
Ce courant d'air chaud ne doit pas être gêné par des stores ou une moustiquaire. Ces équipements, bien que pratiques l'été, empêchent la chaleur d'être distribuée de façon homogène. Les zones les plus froides de la fenêtre ne sont donc pas réchauffées correctement, et favorisent en conséquence la condensation.
Il est bon à savoir que l'air extérieur contient moins de particules d'eau qu'un endroit clos et habité. Le fait d'aérer régulièrement votre maison évacue l'humidité présente. En effet, notre respiration libère des particules d'eau, de même que celle des plantes ou de nos animaux. Conséquence directe, l'air est plus rapidement saturé.
En mettant en place un récupérateur d'humidité dans votre pièce de vie ou dans les chambres, vous pouvez réduire la saturation de l'air intérieur. En absorbant les particules d'eau en suspension, l'air retrouve toutes ses facultés, et limite également le phénomène de condensation.