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Utilisez un bois sec et non traité

La fumée est toujours le résultat d’une combustion, visible surtout dans les premières minutes après l’allumage. Pour éviter ce phénomène, le choix du bois est primordial. N’utilisez surtout pas de bois de récupération qui contient la plupart du temps de nombreux produits toxiques et corrosifs comme le vernis ou encore la peinture.

Choisissez un bois sec issu de chêne, de hêtre ou de frêne, qui sont les plus performants, sous forme de bûches de moins de 10 cm de diamètre et vérifiez bien que le label NF Bois de chauffage y est accolé. Stockez ensuite ces morceaux de bois à l’abri de l’humidité pendant 2 ans avant utilisation environ.

En effet, le bois humide libère également des substances polluantes et fournit deux fois moins d’énergie qu’un bois sec. De plus, il endommage gravement vos appareils.

Bien démarrer son feu

Un feu de cheminée se démarre… par le haut ! Cela peut sembler bizarre mais il vaut mieux faire brûler les bûches comme une bougie. Les condensats, ces substances qui permettent au bois de brûler, peuvent de la sorte se libérer en traversant la flamme. L’inverse – les allumer par le bas – consiste à les chauffer sans vraiment les consumer. Les substances qui permettent au bois de brûler s’échappent dès lors inutilement dans le conduit de la cheminée.

Disposez d’abord les bûches les plus volumineuses dans le foyer et posez par-dessus le bois d’allumage, en général un mélange de paille de bois et de cire. Vous avez peut-être pris l’habitude de mettre de vieux journaux pour l’allumage, oubliez de suite car ce type de papier émet énormément de fumée, très toxique pour vos poumons.

Normalement, si tout se passe bien, le feu devrait émettre un peu de fumée puis plus du tout au bout d’une petite dizaine de minutes.