25/01/2013
Les maisons et les vieux immeubles peuvent encore avoir des canalisations en plomb. Pourtant une grande campagne sanitaire a mis en garde la population contre les dangers du plomb pour la santé. Alors comment se débarrasser des risques de contamination ? Comment remplacer vos canalisations en plomb ? Nous répondons à vos questions.
Depuis plusieurs années une campagne du gouvernement a annoncé que le plomb était toxique et responsable de maladies telles que le saturnisme. Depuis 1995, la France a interdit l'utilisation de canalisations en plomb pour les nouvelles constructions, mais il peut subsister des traces de plomb dans de nombreuses habitations plus anciennes.
Le décret n°2001-1220 du 20 décembre 2001 relatif aux eaux destinées à la consommation humaine a déterminé que la teneur maximale en plomb contenu dans l'eau sanitaire devait être de 25 microgrammes par litre jusqu'au 25 décembre 2013. À partir du 25 décembre 2013, la réglementation passera à 10 microgrammes par litre.
Compte tenu de la faible teneur en plomb maintenant tolérée dans l'eau sanitaire, le remplacement total des canalisations en plomb est presque indispensable.
Le remplacement de vos canalisations en plomb reste encore la solution la plus durable, car le simple traitement de l'eau risque de ne pas être efficace sur le long terme. Il convient donc de remplacer les tuyaux en plomb par du cuivre ou du PVC.
Pour le réseau public, l'initiative des travaux revient aux collectivités locales, cependant, les travaux des réseaux privés doivent être réalisés à l'initiative des propriétaires.
Si un propriétaire, qu'il soit occupant ou bailleur, soupçonne la présence de plomb dans son immeuble ou sa maison, il doit faire établir un diagnostic par un professionnel. Seul un plombier (ou un architecte) peut décider de la conservation ou du remplacement de l'ensemble du réseau.
N'hésitez pas à faire établir plusieurs devis par des plombiers pour remplacer vos canalisations en plomb.
Les travaux de remplacement de canalisations en plomb sont à la charge du propriétaire, mais l'ANAH (Agence Nationale pour l'Amélioration de l'Habitat) peut proposer des aides aux propriétaires occupants ou bailleurs.